Il y a des moments où tout semble aller à peu près bien, et pourtant, à l’intérieur, ça se tend. Une remarque un peu sèche, une ambiance de réunion, un bruit soudain, et votre corps réagit avant même que vous ayez eu le temps de penser quoi que ce soit. Le cœur se serre, l’estomac se noue, la respiration se bloque, parfois les épaules montent toutes seules.
Vous vous demandez pourquoi ça vous arrive encore alors que dans votre tête, vous savez que ce n’est pas grave.
Et c’est justement là que la Théorie Polvagale vient mettre de la clarté.
🧠 Le cerveau fait de son mieux, mais il ne décide pas tout
On imagine souvent notre cerveau comme le chef d’orchestre qui pilote l’ensemble du corps. En réalité, il joue plutôt le rôle d’un traducteur qui reçoit une masse d’informations venues des profondeurs.
Environ 80% des signaux du système nerveux autonome remontent du corps vers le cerveau, et seulement 20% descendent du cortex vers les organes.
Autrement dit, votre expérience émotionnelle est en grande partie façonnée par ce que votre corps perçoit, avant même que vous ayez la moindre pensée.
Et quand le corps envoie un message de danger, même subtil, le cerveau n’a pas vraiment son mot à dire. Il reçoit l’info, il fait de son mieux, mais il ne choisit pas la réaction physiologique de votre corp, qui face au danger perçu va mettre en marche automatiquement des stratégies de survie. Votre corps ce prépare à fuir ou à lutter, même si « dans votre tête » vous savez que votre survie n’est pas en jeu.
⚡Quand le danger n’est pas réel, mais que le corps y croit encore
Si vous avez vécu des moments difficiles, si votre système s’est adapté depuis longtemps à repérer le moindre indice de menace, il peut continuer à déclencher des réactions disproportionnées. Non pas parce que vous êtes “trop sensible”, mais parce que votre corps a appris à survivre.
Et parfois, il continue d’appliquer ce qu’il a appris, même si la situation du présent ne le nécessite plus.
C’est ce qui crée cette impression étrange de décalage entre “ce que je sais” et “ce que je ressens”.
🌿 Un petit exercice pour réorienter le signal ici et maintenant
Voici un geste très simple pour envoyer un message de sécurité à votre système, directement par le corps.
- Posez une main sur votre sternum
Laissez-la simplement reposer, sans appuyer, comme un rappel de présence. - Allongez un peu votre expiration
Inspirez naturellement, puis soufflez légèrement plus longtemps que vous n’avez inspiré. Sans forcer. - Laissez vos épaules descendre de quelques millimètres
Pas besoin de les détendre totalement, juste un petit mouvement vers le bas.
Ce trio crée un micro signal de sécurité. Il n’a rien de magique, mais il envoie à votre tronc, à votre diaphragme, à votre cœur et à votre nerf vague une information nouvelle, plus apaisante.
Et votre cerveau, à son tour, reçoit un message différent, plus doux.
🤝 Vous n’avez pas besoin de faire ça seul
Si vous sentez que certaines réactions vous dépassent, ou que votre corps continue de percevoir du danger là où il n’y en a plus, c’est exactement le terrain de l’Intelligence Relationnelle.
On travaille avec le système nerveux, les parts qui se sont protégées, et tout ce qui cherche encore à être rassuré.
Si vous souhaitez en parler et voir ce que cette approche pourrait vous apporter, vous pouvez m’appeler. Je prendrai le temps de vous écouter et de vous guider vers les premières pistes possibles.
Pour prendre contact c’est par ici : https://wa.me/message/GKOSIWSAADU3B1